Je viens d’exposer pendant 3 semaines au Manoir des Tourelles, galerie d’art de l’office de tourisme d’Ecouen en compagnie de la sculptrice Françoise Renault. C’est un bel endroit chargé d’histoire situé sous le château d’Ecouen , musée de la Renaissance.
La salle d’exposition a le cachet des anciens bâtiments, avec une terrasse ombragée, de larges fenêtres laissant passer la lumière les jours de beau temps.
Les temps forts de cette exposition furent le vernissage,sympathique avec du monde qui s’est intéressé aux oeuvres.Il y a eu aussi le week-end du patrimoine avec 70 personnes le samedi après-midi.
J’ai peint pour la 1ère fois en public.
Beaucoup de compliments et de contacts !
Le dimanche ,pluie! Mais nous avons partagé le repas avec les peintres de Art Ecouen, moment sympathique et convivial.
Le jour du décrochage rencontre imprévue avec des touristes chinois venus en visite au château d’Ecouen et qui en ont profité pour visiter l’exposition.
Voici quelques photos:
rencontre avec des touristes chinois (je suis à gauche)
Je souhaite revenir sur ma dernière exposition personnelle qui a eu lieu à l’espace de la fontaine aux pèlerins à Saint prix dans le val d’Oise du 29 septembre au 14 octobre 2018 et a donc duré 16 jours.
la fontaine aux pèlerins à Saint prix
J’étais présente tous les après-midi et j’ai pu ainsi rencontrer des gens et discuter avec eux ce qui dans l’ensemble a été très positif et m’a encouragé à continuer.
Pendant les heures creuses de la semaine j’ai pu peindre deux tableaux, profitant de la lumière, de l’espace et du calme de l’endroit.
En Camargue aquarelle 50×70 cmVieux village de Saint prix:la vue de la galerie
Ces deux aquarelles sont peintes sur une toile texturée avec comme fond collé des extraits du journal de St prix, sur papier ocre jaune imitant les vieux journaux du 19ème siècle.Dans la 2ème j’ai conservé deux personnages que j’ai insérés dans le décor.
Autre moment fort de cette exposition,la rencontre avec une classe de CE2 qui m’a redonné l’envie de transmettre.
J’ai aussi vendu 4 tableaux qui semblent avoir fait des heureux.
Voici deux acheteuses qui m’ont envoyée leur tableau accroché chez elles, ce qui m’a beaucoup touché.
la cascade accrochée
« la cascade «
Enfin petit retour sur le vernissage et l’accrochage qui furent des moments riches en émotion:
vernissage:retour en images
accrochage:(une journée de travail: 51 tableaux à accorder ensemble)
quelques images de l’exposition terminée:
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j’ai récemment visité l’exposition « Carte blanche à Kim Chong-Hak » présentée à Paris au musée des arts asiatiques-Guimet, du 6 juin au 1er octobre 2018.
Je suis d’abord montée au 4ème étage du musée, à la rotonde, voir un film qui expliquait la vie de cet artiste coréen contemporain à travers un long interwiew.
Ce qui ressort de ce dialogue c’est que cet artiste né en Corée du nord en1937 a d’abord été nourri de la tradition coréenne où les principaux paysages de Corée apparaissent dans des tâches d’encre puis influencé par la peinture occidentale qu’il étudia à l’uniersité, puis par la peinture monochrome coréenne née dans les années 1970 , peinture de la limitation et de la méditation avant d’en prendre le contre pied dans une apothéose de couleur et de matière.
Son évolution va de l’abstrait au figuratif.
A l’âge mûr il décide d’aller s’installer dans des montagnes sauvages à l’est de la corée du sud pour n’y peindre que des paysages qui l’enchantent et surtout des fleurs.Il s’exprimera sur des formats immenses mettant en valeur la couleur et la matière et exprimant pleinement sa poésie de la nature.
Au 4ème étage de l’exposition on peut admirer une de ses dernières toiles monumentale « sauvagerie primitive » peinte à l’acrylique sur un panneau mesurant 10 m de long sur2,50 m de hauteur. Peuplé d’animaux et de fleurs, l’artiste qualifie lui-même son style de « figuratif abstrait » par la juxtaposition des éléments, des couleurs et des formes, sans lien avec la réalité bien que la réalité lui ait inspiré ces formes couleurs et éléments.
Voici quelques détails de cette toile immense, permettant de mesurer les empâtements et la vivacité des couleurs:
Au 2ème étage, dans les salles coréennes on peut admirer d’autres tableaux de l’artiste , de grands formats, et toujours en lien avec la nature notamment les saisons:
automne acrylique sur toile161x536 cm
été 2006 huile sur toile 117×258 cm
mont séroak en hiver huile sur toile91x1167 cm
printemps acrylique sur papier 159×490 cm
printemps acrylique sur papier suite
printemps acrylique sur papier suite
printemps acrylique sur papier suite
Il y a aussi d’autres toiles avec ou sans titre liés aux éléments de la nature et à leur poésie:
lune 2012 acrylique sur toile 181,7×291 cm
rivière acrylique sur toile 194×313 cm
sans titre 1990 acrylique sur toile91x116 cm
sans titre 2007 acrylique sur toile 162×130,5 cm
vigne 2007 acrylique sur toile 218×290 cm
et enfin une aquarelle, propriété de l’artiste et qui rappelle l’art traditionnel coréen monochrome:
monts séoraks aquarelle sur papier 70×140 cm
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En cette année 2018 j’ai à nouveau participé aux rencontres aquarelle d’Onnion en Haute Savoie organisées au village club des Chavannes par l’aquarelliste MarcDesreumaux .
Voici quelques unes des aquarelles que j’ai réalisées là bas sur le motif.
Ceci est mon aquarelle de la plaine de joux qui se trouve au dessus d’Onnion et qui nous offre de vastes panoramas de champs ,de prés et d’alpages agrémentés de quelques chalets ainsi que d’animaux en liberté (vaches et chevaux).
L’après-midi nous sommes allés en sous bois nous abriter du soleil.Voici mon aquarelle: à gauche version intermédiaire ,à droite version retravaillée.
Le lendemain matin nous sommes partis dans un lieu magique: le lac Vallon.
Voici une photo du lac ainsi que l’aquarelle que j’ai réalisée sur place. Comme il me restait un peu de temps j’en ai fait une deuxième représentant une aquarelliste en train de peindre sous son parasol.
L’après midi nous nous sommes rendus au bord de la rivière locale Le Risse afin de nous rafraîchir et d’essayer de saisir en aquarelle le mouvement de l’eau sur les cailloux du torrent, ce qui ne fut pas facile.Voici à gauche la photo du lieu puis au milieu ma version retravaillée et à droite le premier jet.
Autre endroit ,un peu plus loin sur la rivière où nous sommes retournés un autre jour
Autre jour ,autre lieu! Voici le rocher blanc, l’un dessites d’escalade proche du village.A gauche ma version définitive, à droite le premier jet.J’ai juste rajouté quelques herbes et fleurs en bas du rocher.
Autre rocher, autre jour! celui-ci se trouve sous la pointe de Chalune que l’on voit à droite de la photo. Il prend une couleur rouge qui s’accentue de plus en plus au fil de la journée.
Qui dit montagne dit chalet! Celui-ci présentait une face non restaurée, dans son jus, face que j’ai choisie de représenter ici.
Notre dernière ballade nous a amenés près d’un bosquet de pins malades. Ceci dans un lieu extraordinaire, près du hameau d’ajonc sous la pointe de Méribel!
Enfin j’ai passé le dernier après-midi près du village club des Chavannes, à peindre Onnion et son clocher, l’orage menaçant par moment mais n’éclatant que le soir.
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Il y a ici deux versions, la version définitive étant celle où la colline est plus fondue.
Voici maintenant quelques aquarelles qui m’ont laissées admirative, faites par d’autres participants:
deux aquarelles d’Annie Guet, l’une représentant le Risse en train de couler avec ses rochers et son sous bois profond, l’autre Alicia une aquarelliste en plein travail et moi-même à droite en train de peindre le rocher blanc.
Trois aquarelles de Sylvie Friedel:
aquarelle de Sylvie Friedel représentant une femme en train de lire sous un pinaquarelle de Sylvie Friedel de très grande dimensionla plaine de joux représentée par Sylvie Friedel
deux aquarelles de Brigitte Broussky: l’eau du Risse qui coule entre les rochers et le village d’Onnion noyé dans sa verdure
Nous avons bien sûr fait une petite exposition en fin de semaine comme chaque année au village club desChavannes, agrémentée du pot de l’amitié(le même qu’après la victoire des bleus à la coupe du monde)
Enfin voici les liens vers mes articles précédents des années passées traitant de ce sujet:
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Ce samedi 28 Octobre je me promenais dans le morvan quand je suis passée par la ville de Quarré les tombes où se tenait une exposition de peinture, le salon d’automne, dont l’invité d’honneur était Sergueï Toutounov.
J’avais déjà eu l’occasion de découvrir cet artiste en 2015 dans ce même lieu. Je l’ai suivi par la suite à Sannois, ma ville , où il fut invité lors des signatures contemporaines et où il peignit le moulin ce que j’ai immortalisé en vidéo.
Des arbres dans un coin de jardin ou se reflétant dans un étang.
Des villages du sud avec leurs cyprès et leur chapelle.
De simples meules de foin
Tout ceci évoque un monde ancien , campagnard, en voie de disparition qu’il a immortalisé pour nous avant qu’il n’existe plus.
Un autre peintre était présent à cette exposition, portant le même regard sur la campagne et plus particulièrement le morvan: Pierre Labrousse, originaire et vivant dans cette région. Voici quelques-unes de ses aquarelles:
Dans le même esprit, une autre peintre m’a touchée. Il s’agit de Madeleine Mazo qui nous vient du val d’oise, de Bessancourt qu’elle a connu enfant et qu’elle veut aussi nous restituer comme dans ses souvenirs.(Heureusement, même dans le Val d’Oise certains paysages n’ont pas changé )
Dans le premier tableau elle a peint le village de Bessancourt autrefois avec ses vergers. Mis à part quelques lotissements le cœur de village n’a pas changé.
Enfin, un autre peintre du val d’Oise m’a plu : Georges Ennery. Voici quelques-uns de ses tableaux pas vraiment du val d’Oise mais plus de sa Bretagne d’origine.Il a cependant peint » le lac en automne » où il me semble reconnaître le lac des Settons si inspirant…
Pour en finir avec la nostalgie voici l’image de deux jeunes devant de jeunes tableaux, présents eux aussi dans cette expo:
J’y joins mes propres représentations du morvan ainsi qu’un tableau symbolisant l’alliance des deux mondes: l’ancien et le moderne, la campagne et la ville.
lac des settons en hiver aquarelle
chapelle à Anost carte aquarelle
village de Vézelay aquarelle
la maison du garde et le barrage au lac des settons huile sur toile
la maison du garde et le barrage au lac des settons aquarelle
bord de lac en automne aquarelle
bord de lac en hiver aquarelle
Ce sont mes aquarelles et peintures du morvan, plus particulièrement le lac des settons et Vézelay.
Voici ma peinture symbolisant l’alliance des deux mondes qui n’auraient pas dû se rencontrer:
Un jeune garçon de banlieue devant un ancien lavoir dans le village de Fourges en Haute Normandie .C’est un grand tableau d’un mètre carré peint à l’huile sur toile.
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Ce samedi je suis allée au vernissage du salon du petit format à Sannois.Ce salon à lieu chaque année au centre Cyrano de Bergerac et dure deux semaines.
J’ai eu l’occasion d’assister à la remise des prix qui ont été attribués entre autres à deux personnes que je connais et que j’apprécie: Hafiz Pakzad pour le prix de la peinture et Joumana Fayed pour le prix de la ville de Sannois qui vise à récompenser toute son oeuvre.
Parlons tout d’abord d’Hafiz Pakzad. D’origine afghanne, il est arrivé en France il y a une trentaine d’années après avoir étudié et enseigné les beaux arts dans son pays.Il s’est installé et épanoui en France pour y pratiquer son art et a notamment inventé une technique: le pixellisme.Ses tableaux sont composés de points minuscules juxtaposés.Certains tableaux lui ont demandé des mois de travail.Voici ceux qu’il a présentés au salon du petit format:
Et voici le grand tableau gagnant , ainsi que son auteur, celui qui a obtenu le prix de la peinture, peut-être le plus émouvant.
Parlons à présent de Joumana Fayed qui a obtenu le prix de la ville de Sannois pour l’ensemble de son oeuvre.
D’origine libanaise, elle est arrivée en France il y a une trentaine d’années. Expatriée, elle aussi, diplômée des beaux arts et architecte d ‘intérieur elle a trouvé matière à s’exprimer dans diverses facettes de son art toujours avec beaucoup de sensibilité et de douceur.
Voici les 3 oeuvres sur papier et les 3 acryliques qu’elle a présentées.
J’ai aussi retrouvé avec plaisir les aquarelles de Pierre Bricet, tout en légèreté et finesse. C’est un aquarelliste avec lequel j’ai partagé un séjour de ballades aquarelles dans le village d’Onnion en Haute-Savoie où il a peint les aquarelles présentes dans ce salon:
Autre aquarelliste présent lui aussi et que j’ai retrouvé avec bonheur: Marc Desreumaux. C’est à lui que nous devons ces belles rencontres aquarelles à Onnion où il a peint également les oeuvres présentes:
Je me permets de vous présenter également mes aquarelles représentant ces sujets que j’ai également peintes à Onnion cette année même si je n’ai pas participé à cette exposition:
Pont Piccot aquarelle pascale coutoux
la gouille à Onnion
chalet d’alpage dans la plaine de joux aquarelle pascale coutoux
lac vallon aquarelle pascale coutoux
Détail de la cascade aquarelle pascale coutoux
Toujours dans le domaine de l’aquarelle, j’ai aimé celles de Dan Robert que je ne connaissaient pas, pour leur fraîcheur et leur gaieté apparente:
Dans le domaine de la sculpture j’ai retrouvé avec joie les belles oeuvres en terre et en acier de Dominique Emmanuel, sculptrice, dont j’avais déjà eu l’occasion d’admirer les réalisations dans d’autres salons du Val d’Oise:
Autre sculptrice qui m’a émue:Céline Tilliet , artiste verrier céramiste:
Et enfin quelques sculptures en bois de Jocelyne Goron qui m’ont amusée et interpellée par leur fraîcheur:
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J’ai toujours aimé la Provence, depuis l’enfance.Celle de Daudet que j’ai découvert à l’école avec sa petite chèvre blanquette, celle de Giono et ses grands espaces.Voilà pourquoi j’ai souhaité faire une journée de stage aquarelle à Roussillon avec JacquesWilliet dont j’admire les paysages provençaux vus sur son site internet et dont je suis régulièrement les exercices et vidéos.
Le matin nous nous sommes rendus dans une ruelle déserte à cette heure là pour dessiner et peindre sur le motif, rapidement, une poterne, en l’arrangeant à notre façon.
et voici l’aquarelle correspondante:
puis la voici retravaillée à la maison: j’ai intensifié les premiers plans en repassant un lavis rouge de venise fait avec les ocres de Roussillon.
Ensuite nous nous sommes rendus sur une place en haut du village pour dessiner quelques maisons.
Nous devions nous inspirer de ces maisons sans chercher à rendre la réalité photographique et créer notre propre composition. A partir du dessin réalisé ce jour là j’ai peint à l’aquarelle un tableau plus travaillé par la suite:
« on dirait le sud » aquarelle pascale coutoux
L’après-midi nous sommes restés dans la galerie où Jacques Williet nous a expliqué comment peindre un olivier, en le faisant avec nous:
et voici mon aquarelle terminée:
A l’occasion de cet exercice nous avons aussi appris à peindre la lavande ce qui m’a permis de retravailler une ancienne aquarelle faite à partir des photos de Jacques Williet:
lavande sous le ventoux aquarelle pascale coutoux
Voici une autre aquarelle inspirée des photos de jacques Williet où j’ai réutilisé les couleurs des murs de Roussillon, les ocres dans toutes leurs nuances:
la vieille porte aquarelle pascale coutoux
Ceci était un premier jet et j’ai retravaillé cette aquarelle ensuite sur les conseils de Jacques Williet afin de vieillir un peu le mur et la route devant:
Je suis allée un autre jour faire la ballade des ocres, site remarquable, d’où ont été tirés les pigments qui ont servi à peindre les façades des maisons du village.
Voici quelques photos prises sur le site:
Ces pigments sont traités dans une usine et vendus dans de nombreuses boutiques près du site et dans le village. Ils inspirent de nombreux peintres.
Dans un prochain article je posterai les expériences et mon travail avec ces pigments.
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Cet été j’ai participé à des rencontres aquarelles en Haute Savoie dans un petit village: Onnion.
Ces rencontres ont été organisées par l’aquarelliste valdoisien Marc Desreumaux qui anime depuis longtemps des ballades aquarelles l’été dans ce lieu.
Chaque jour pendant une semaine, nous sommes partis nous promener, sac au dos,dans de multiples secteurs et avons pu apprécier des paysages variés.Nous avons ramené de ces sorties quelques tableaux peints à l‘aquarelle sur le motif.
Retour en image:
Le village et son clocher un jour d’orage
Le voici par meilleur temps
Et voici une série d’aquarelles réalisées dans un endroit magique,une cascade sous un pont où l’on vient chercher la fraîcheur les jours de canicule: la Gouille.
pont :la gouille à onnion photo pascale coutouxLa gouille à Onnion sous le pont aquarelle pascale coutouxla gouille vue de plus près aquarelle pascale coutouxDétail de la cascade aquarelle pascale coutouxdétail de la cascade la gouille photo pascale coutoux
Cette rivière un peu plus loin passe sous un vieux pont de pierre:le pont picaud.C’est là aussi que nous venions peindre les jours de forte chaleur.
pont picaud onnion photo michel coutouxle pont picaud aquarelle pascale coutoux
Autre endroit magnifique, le lac Vallon,au pied du roc d’enfer,qui porte bien son nom.
reflets irisés sur le lac Vallon photo pascale coutouxle lac Vallon photo pascale coutouxlac vallon aquarelle pascale coutoux
Les reflets sur ce lac changent très rapidement d’où la difficulté de les reproduire.
Un morceau de bois flottait à la surface du lac et m’a inspiré cette aquarelle.
Autre jour, autre ballade au milieu des fleurs et des prairies!
col de la ramaz et gentianes photo pascale coutoux« gentiane au col de la Ramaz »aquarelle pascale coutoux
Voici notre 1ère ballade au dessus du village, un jour de grand soleil. Nous avons pu admirer la vue sur toute la vallée et aussi le paysage au loin:la chaîne du Mont Blanc.
chaîne du mont blanc aquarelle pascale coutoux
village d’onnion dans la vallée aquarelle pascale coutoux
Autre lieu magique: la plaine de Joux.Là se trouve l’âme de la Haute Savoie avec ses cloches de vaches qui tintinnabulent, ses troupeaux abrités à l’ombre d’un bouquet d’arbres, de grands espaces qui se déroulent, et quelques vieux chalets rénovés ou pas.
chalet aux tavaillons aquarelle pascale coutouxchalet d’alpage dans la plaine de joux aquarelle pascale coutoux
plaine de Joux photo pascale coutouxaquarelliste à la plaine de Joux aquarelle pascale coutoux
petit clin d’oeil à un camarade en train de cadrer sa peinture!note humoristique dans ce tableau!
Tableau champêtre, le détail des vaches sous l’arbre:
Vaches sous un bouquet d’arbres aquarelle pascale coutoux
et enfin une photo du coucher du soleil sur le massif du mont blanc vu de la plaine de joux!
coucher du soleil sur le massif du mont blanc photo Michel Coutoux
Si certaines de ces aquarelles vous ont plu, vous pouvez les retrouver dans ma boutique:
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Dernièrement j’ai participé à une journée de peinture en plein air à Montigny les Cormeilles dans le Val d’Oise, journée organisée par l’association « les couleurs de l’art ».
Comme l’année passée je me suis dirigée vers la place de l’église avec sa fontaine et ses bancs.
Cette fois ci, plutôt que de peindre l’église je me suis attaquée à une grande maison bourgeoise qui se trouve en face et qui m’avait impressionnée par ses tourelles et son architecture un peu « biscornue ».
J’ai soigné d’abord le dessin en commençant par les toits comme une « petite araignée qui grimpe »(ce que j’ai appris cet été en ballade aquarelle)
Puis, j’ai mis la couleur à l’aquarelle avec un peu d’imagination par rapport à la réalité et voilà le résultat:
En fin d’après-midi
Par la suite j’ai trouvé un peu pâle cette aquarelle et j’ai souhaité la rehausser en passant des lavis colorés à certains endroits afin de marquer les ombres et d’unifier les couleurs.Je souhaitais aussi focaliser l’attention sur la maison derrière alors qu’ici c’est le morceau d’église devant qui prime.
« grande maison à Montigny les Cormeilles » aquarelle pascale coutoux
J’ai aussi photographier une famille voisine de moi en train de peindre, des enfants et quelques autres peintres dans la rue:
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Du 1er au 30 septembre, la galerie du château de Grouchy accueille les toiles d’Hafiz Pakzad, peintre « pixelliste » et virtuose.
Rencontres avec l’artiste : samedi 17 et dimanche 18 septembre.
Hafiz Paksad:
il est né en 1955 à Bamyan en Afghanistan, son pays d’origine. Après des études poussées aux Beaux-Arts de Kaboul, il est venu en France pour vivre de son art. Intégré au sein d’une équipe professionnelle parisienne pendant 19 ans, il a à son actif des centaines d’œuvres, fruits de cette collaboration.Il a inventé un nouveau style de peinture « le pixellisme »: Il peint avec des points minuscules accolés.
L’exposition:
On y voit des toiles de format varié, mêlant le réel et l’imaginaire, avec toujours le souci du détail. Il nous parle de la nature, de la culture et la civilisation en danger, il nous livre un message écologique pour sauver la planète du réchauffement climatique à travers ses tableaux parlant de la fonte des glaciers ainsi que des visions futuristes du monde.
Voici quelques photos:
Il mêle différents courants picturaux en « isme » sans jamais s’attacher à un seul et en les dépassant tous .(clins d’oeil à l’impressionnisme, à l’hyper réalisme, au symbolisme etc.)
Si vous voulez aller voir cette exposition au château de Grouchy elle dure jusqu’ au 30 Septembre.
Revenu au portugal Amadeo s’intéresse à l’iconographie populaire,ici il représente une poupée régionale,des maisons et fenêtres, des cibles dans une kermesse.Il expérimente de nouvelles techniques graphiques et utilise le pochoir,ce qu’il continuera d’expérimenter jusqu’à la fin de sa vie.
paysage vert
Jpeg
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Têtes océan:Ces deux têtes font partie d’un ensemble de têtes où l’artiste s’est inspiré de masques africains, de l’orphisme de son ami Delaunay mais l’artiste ici marque son propre champ d’expérimentation.Cet art est très en avance sur son temps (1914)
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Vie des instruments:Ensemble d’aquarelles et peintures représentant des instruments de musique, auquel l’artiste ajoute d’autres éléments.(influence cubiste). Ici les instruments revendiquent une vie propre.
Derniers travaux de l’artiste: reconstruction d’un univers cosmopolite avec fusion du rural et de l’urbain.
L’artiste utilise toujours sa technique du pochoir en y ajoutant le collage.
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La grippe espagnole a interrompu trop tôt l’oeuvre de cet artiste de génie, bien en avance sur son époque, mort en 1918 dans son Portugal natal sans avoir pu rejoindre Paris.
J’ai visité dernièrement l’exposition qui a eu lieu au grand palais du 20 avril au 18 juillet 2016 sur l’oeuvre du peintre Amadeo de souza-cardoso.(1887_1918)
Méconnu du grand public ,cette exposition a permis de réhabiliter son oeuvre et d’en montrer la diversité.
Mort à 30 ans de la grippe espagnole cet artiste a cependant eu le temps de laisser une oeuvre époustouflante, en prise avec son temps(cubisme, futurisme,orphisme et expressionnisme) mais ne ressemblant à aucune autre.
On distingue deux périodes dans sa vie:l’époque de Paris (1906-1914) et le retour à Manhufe au Portugal(1914-1918). Tout au long de sa vie artistique il se partagera entre ces deux pôles:Le monde rural du Portugal avec des paysages figuratifs et abstraits, de l’autre la vie urbaine et moderne.
Voici quelques photos:
Dans ces trois tableaux on voit des femmes représentées lors de sa collaboration artistique avec son ami Modigliani.Il s’en distingue par sa volonté de représenter des femmes dynamiques et en mouvement.
influence médiévale et cubiste
dessin d’oiseaux
le château fort(influence médiévale remise au goût du jour)(1911-1912)
retour de la chasse. L’inspiration lui vient des copistes médiévaux.(1911)
Dans ces deux tableaux on sent une influence moyennageuse avec le retour de la chasse et le dessin des chevaux(1911)
influence cubiste
berger
Ici l’artiste a mêlé paysage et personnage. Le paysage est simplifié et se traduit en terme de dynamisme et de vibration. (orphisme de Robert Delaunay ami de l’artiste). Le personnage marque la fusion de l’homme et de la nature ou la caractérisation d’états psychiques(expressionnisme allemand)
Dans ces trois derniers tableaux on voit comment le paysage devient de plus en plus abstrait.
Le samedi 21 mai, c’était la journée des peintres à Beaumont sur Oise organisée par l’association « Les couleurs de l’art » en partenariat avec la ville de Beaumont.
Une soixantaine de peintres, toutes techniques confondues, ont répondu présent ce jour là pour aller peindre en plein air dans cette jolie petite ville décrite par Emile Zola dans son roman « le rêve« .
Le temps fut clément pour nous, ce qui n’était pas gagné.
Voici en image le lieu où j’ai choisi de m’installer, sur la rive droite de l’Oise, non loin du pont et du terrain de boules, attirée par un saule pleureur qui se tenait là.
bord de l’Oise avec des péniches
Vue de l’endroit où je me suis installée pour peindre
et voici mon matériel
Je me croyais seule et en me retournant je m’aperçus qu’un autre peintre était déjà installé. Nous avons sympathisé et je l’ai pris en photo en plein travail:
Jean-Pierre Emery au travail
J’étais étonnée qu’il fasse un fond tout noir pour peindre la vieille maison, le chemin et la verdure mais il m’a expliqué que cela rehausserait les couleurs.
J’ai admiré sa technique et la finesse de son travail. Il m’a expliqué qu’il peignait aussi abstrait mais que ce jour là c’était figuratif.
Vers midi voilà où j’en étais:
mon tableau vers 12 heures
J’ai arrêté mon travail vers 15 heures 30 et suis partie à la salle des fêtes pour le faire accrocher:
Le saule près du pont huile sur carton toilé Pascale Coutoux
En partant j’ai rencontré une autre peintre que j’ai prise en photo dans le parc près du pont:
Sylvie Jeaurat
Ensuite je suis partie me promener dans la ville et sur l’autre rive où de nombreux peintres avaient choisi de s’installer à cause de la belle vue sur l’église.
vue de la rive gauche
Enfin vers 17 heures tous les peintres ont ramené leurs tableaux. En voici quelques-uns:
à gauche: « Beaumont sur Oise » Nello Sdrubolini; à droite « le saule près du pont » pascale coutoux(moi-même); en bas « Beaumont et ses couleurs » Nicoli
« l’intemporel palace » Darthoit
« derrière St Laurent » Marc Desreumaux aquarelle
« promenade » Gourvat
« Le portail » Maillochon
« Les peintres » Michel Abdou
« Ruine au bord de l’oise » Jean-Pierre Emery (mon voisin)
« l’église vue du château » Théron
Les primés:
J’ai eu le plaisir de voir que mon voisin Jean-Pierre Emery avait reçu le prix de l’huile, prix bien mérité.
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D’abord parce que c’est beau, coloré et joyeux, tout ce qu’un peintre qui aime la couleur recherche. Ensuite c’est un thème romantique qui s’accommode de nombreux sujets. Les fleurs font partie du paysage mais aussi des natures mortes et de l’art décoratif où on a cherché souvent à les styliser.Elles peuvent embellir un portrait,aussi bien en bouquet qu’en bijou ou motif sur un vêtement.
De plus les fleurs symbolisent le printemps et l’été, saisons de renouveau, d’énergie et de plénitude.Elles symbolisent l’espoir puis qu’après la fleur vient le fruit.
Ce thème est vieux comme le monde!
Dès l’antiquité on trouve des fleurs sur les bas-reliefs de l’Egypte ou de l’Assyrie,on en retrouve beaucoup aussi à la renaissance, et au 17ème et 18ème siècle.Souvent motif de décor, la fleur acquiert ses lettres de noblesse pour devenir un sujet à part entière, sublimée au 19ème siècle par les impressionnistes. Au 20ème siècle et aujourd’hui, elle se stylise ou devient hyper réaliste. On la trouve aussi sur des murs dans les villes, dans des graphs. Bref, la fleur traverse toutes les époques tous les courants.
bas relief babylonien (antiquité)
« nature morte » Ecole flamande du 17ème siècle entourage de Frans Snyders
« vase avec des fleurs, cerises,figues et deux papillons » Caravage 17ème siècle
« fleurs dans un vase » (1760-63) Chardin 18ème siècle
fleurs dans un vase bleu » Paul Césane 19ème siècle
fleurs dans un vase de cristal Manet 1885 (19ème siècle
« nymphéas » claude monet 1914-1926 (20ème siècle
street art Arnaud Rabier (époque actuelle) fleurs sur un mur à proximité de Dakar
En ce mois de novembre, j’ai eu plaisir à peindre des fleurs à l’aquarelle, pour m’apporter un peu de gaieté, de transparence et de lumière en ces temps de grisaille.
Rien de tel que l’aquarelle pour rendre les nuances de couleur des pétales et leur légèreté grâce aux voyages et mélanges de l’eau.Voici quelques-unes de mes aquarelles de fleurs:
rose jaune aquarelle-carte pascale coutoux
rose bleue aquarelle-carte pascale coutoux
rose rouge aquarelle-carte pascale coutoux
bouquet de fin d’été » aquarelle Pascale Coutoux
« bouquet de roses » aquarelle Pascale coutoux
« pivoine » Aquarelle carte pascale coutoux
Aquarelle carte « fleurs pivoines » pascale coutoux
Aquarelle- carte fleurs pascale coutoux
« fleurs des champs » Aquarelle carte pascale coutoux
« clochettes jaunes » carte aquarelle pascale coutoux
« rose rose » carte aquarelle pascale coutoux
aquarelle « rose de mon jardin » pascale coutoux
Aquarelle « rose de mon jardin » 2 pascale coutoux
Aquarelle « rosier de mon jardin » pascale coutoux
rose jaune aquarelle pascale coutoux
bouquet de fleurs des champs aquarelle pascale coutoux
« bouquet de fleurs de montagne aquarelle pascale coutoux
bouquet aléatoire aquarelle pascale coutoux
Si ces aquarelles vous intéressent vous les trouverez dans ma boutique:
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En regardant mes aquarelles je me suis aperçue qu’un certain nombre d’entre elles représentait des moulins: moulin à vent ou à eau. J’ai recherché ensuite ce thème qui m’est apparu très fréquent tout au long des siècles chez d’ autres peintres de différentes époques.
Moulin de Wijk Jacob van Ruisdael (1628-1682) au Rijksmuseum d’
paysage d’hiver Heindrick Avercamp (1585-1634)
moulin Jacob Maris (école de la Haye) 1870-1890 (réalisme)
moulin Paul Gabriel (1828-1903) (influencé par l’impressionnisme)
moulin Jan Brueghel le jeune
Au 16 ème siècle on retrouvait le moulin en arrière plan des paysages hollandais comme chez Avercamp puis progressivement au 1er plan. Le moulin fut beaucoup représenté au 17 ème et 18ème siècle avec l’avènement du paysage comme sujet à part entière ayant acquis ses lettres de noblesse. On le retrouve au 19 ème siècle où il traverse tous les courants: romantisme, réalisme, impressionnisme et il arrive au 20ème siècle, témoin d’une époque révolue, devenu presqu’abstrait.
Aujourd’hui, il n’est pas ridicule de peindre des moulins qui correspondent à un retour au passé et à un besoin de se rapprocher de la nature.Moulins en ruine, moulins rénovés, vestiges d’une autre vie, le moulin attire toujours. Pour quelle raison?
La symbolique du moulin
Pourtant si le moulin continue d’exercer une fascination sur les peintres c’est qu’il exprime une symbolique forte. Il est le lieu du travail et de la transformation .Il représente la force et l’énergie fournies par l’air (moulin à vent) ou l’eau (moulin à eau), symbole viril et solaire en ésotérisme et en même temps symbole religieux pour les chrétiens.
le moulin mystique: Le moulin représente le Christ, il est alimenté par le grain qui symbolise l’ancien testament; la farine symbolisant le nouveau testament. Le grain se rattache donc à Moïse. La farine, c’est cette nouvelle alliance intérieure, qui a pénétré le cœur de l’homme. Dieu s’est fait homme, il est venu habiter en l’homme. Par ailleurs, le grain n’est pas assimilable directement, car il est encore pourvu d’une écorce. Mais il contient dans son ventre la farine. Le rôle du moulin, le rôle du Christ, c’est de rendre cette nourriture de la première alliance assimilable. Elle est transformée. On ne peut pas faire du pain avec du grain, il faut d’abord qu’il soit moulu.
Sans oublier le rôle important qu’ils jouaient à l’époque dans les campagnes pour fabriquer le pain, sans être forcément croyant, les peintres européens du moyen-âge à nos jours ont baigné dans cette symbolique, même inconsciemment, ce qui expliquerait que l’on ait peint autant de moulins et qu’on continue à en peindre alors qu’ils ne jouent plus aucun rôle dans l’économie.
Au 21ème siècle, si la peinture des moulins disparaissait totalement peut-être serait-elle remplacée par la peinture d’éoliennes qui se rapprochent des moulins à vent et qui elles aussi servent à la transformation de l’énergie.
champ d’éoliennes
Voici quelques -unes de mes aquarelles et peintures de moulins:
« coucher de soleil sur les étangs » peinture à la colle
coucher de soleil sur les étangs aquarelle
moulin de Fourges 1mx1m aquarelle
« vieux moulin à Fontvieille » aquarelle pascale coutoux
« moulin de fourges » Aquarelle » pascale coutoux
moulin de sannois aquarelle originale
Moulin dans les vignes Aquarelle originale 20/30 cms
petit moulin Aquarelle originale 20/30 cms
Si ces aquarelles ou tableau vous intéressent vous pouvez regarder dans mes boutiques:
Lors d’un séjour dans les bouches du rhône ,à Istres, au bord de l‘Etang de Berre, j’ai découvert de magnifiques villages et paysages qui ont inspiré de nombreux peintres.
En allant me promener dans la petite ville de Martigues, j’ai découvert le musée Ziem qui offre une rétrospective de ce peintre méconnu du 19ème siècle (Beaune 1821, Paris 1911) qui a vécu justement dans cette région qu’il s’est plu à dessiner et à peindre ainsi que l’orient très proche de l’époque.
Raoul Dufy, de Martigues à L’EstaqueTerres MuséeBoulevard Du 14 juillet13500 Martiguestous les jours Prix: 5 à 8 €Renseignements: 04 42 41 39 60.quelques mâts au bord de l’étang de Berre à Martigues ZiemTerres orientales PaysageMartigues au bord de l’étang de Berre Ziem orangezinzoline.canalblog.com
L’exposition nous fait découvrir des peintres plus modernes qui sont eux aussi tombés amoureux de cette région et l’ont peinte. Parmi eux Raoul Dufy, à cheval sur le 19ème et 20ème siècle. Son travail au début figuratif s’oriente ensuite vers plus d’abstraction mais en laissant toujours cependant deviner le sujet. Proche des fauvistes au départ, il s’en éloigne ensuite en adoptant des couleurs plus douces et un style personnel.
Raoul Dufy de barquespaysage de l’estaque Raoul Dufy jlcougy wordpress.comport de Martigues Raoul Dufy theprovenceherald.com
Voici maintenant quelques-une de mes aquarelles qui s’apparentent sans le vouloir au style de Raoul Dufy et que j’ai réalisées précédemment :
torrent et cailloux aquarelle pascale coutoux
Les reflets de la végétation dans l’eau du bassin du jardin intérieur du petit palais pastel pascale coutouxtorrent avec la végétation qui se reflète aquarelle pascale coutouxreflets dans l’eau au jardin de claude monet aquarelle pascale coutouxPort de la Rochelle vu du quai aquarelle 30/40 cms pascale coutoux
Enfin, voici deux aquarelles que j’ai peintes à Istres et qui représentent des paysages magnifiques de cette région:
barques à St Chamas aquarelle pascale coutouxVue depuis Saint-Mitre les remparts aquarelle pascale coutouxbarques à St ChamasVue depuis Mitre les remparts
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La semaine dernière, du 27 au 31 Mai, a eu lieu à Sannois, au centre Cyrano, l’exposition des « artistes du moulin » dont je fais partie. Près de cent tableaux de divers artistes, tous niveaux et techniques confondus!
Cette année il n’y avait pas de thème imposé. Certaines démonstrations de peinture à l’huile, au couteau ainsi que d’aquarelle de notre président sur le thème de la mer ont donné lieu à de nombreuses oeuvres différentes .
Tableaux à l’huile faits lors d’une démonstration sur « peindre la mer et le ciel à l’huile » artistes divers
« bateaux sur la mer » aquarelle
Voici une vue d’ensemble de l’exposition lors du vernissage:
Les officiels
la foule
Les applaudissements
Quelques tableaux:
Voici le top 5 de mes tableaux préférés, mes coups de coeur:
Top 5
Top 4
Top3
Top 2
Top 1
Voici maintenant le top 5 d’une artiste thérèse Doan dinh:
Top 5
Top 4
Top 3
Top2
Top 1
Voici le top 5 d’un visiteur :Michel Coutoux
Top 5
Top 4
Top 3
Top 2
Top 1
Bien sûr ces tops sont totalement subjectifs. Les goûts et les couleurs…
Vous aussi vous pouvez m’envoyer vos tops si vous avez été visiter cette exposition et avez pris des photos.
Je voudrais vous parler ici d’un thème qui me tient à cœur: la musique et la danse.
J’ai commencé à peindre des danseuses et des musiciens car c’était le thème de l’année 2014 à l’association des artistes du moulin dont je fais partie. Suivre un thème imposé n’est pas toujours facile mais ce thème là me parlait particulièrement car avant de peindre j’ai été aussi musicienne .
Comment avons-nous procédé?
Nous sommes partis de photos de musiciens ou de danseurs en action, projetées ,ou de tableaux de danseuses d’Edgar Degas pour faire nos peintures à l’aquarelle ou à l’ huile.La photo n’est qu’un prétexte à l’imagination. Libre à nous d’en changer les couleurs, supprimer ou ajouter des éléments, changer le cadrage.
Les difficultés rencontrées
Ce n’était pas seulement un portrait de musicien ou de danseur mais un portrait en mouvement. Tout ici doit être rendu: l’attitude, le mouvement, l’expression du visage pour les gros plans, la légèreté ou la gravité, toute la gamme des sentiments pouvant s’exprimer à travers une attitude.Pour les portraits de musiciens ou chanteurs, la difficulté pour moi est de faire entendre leur musique à travers le tableau. Tous les arts se rejoignent et à chaque couleur correspond une vibration musicale. C’est cela que j’ai essayé de faire ressentir dans mes choix de couleur: unique et tout en dégradés pour le tableau » chanteuse de jazz« , en contraste pour le tableau « saxophoniste« .
» chanteuse de jazz » Aquarelle 20×30 cm Pascale Coutoux
« saxophoniste » Aquarelle 20×30 cm Pascale Coutoux
L’important
Ce qui m’a importé , c’est de rendre avant tout la lumière, liée à l’art et à la scène, par la couleur jaune soleil du costume du saxophoniste ou la blancheur diaphane de la peau de la chanteuse.Voici un autre exemple de lumière et de chaleur exprimant la joie de faire de la musique à travers les couleurs chaudes et vibrantes de ce tableau à l’aquarelle représentant une petite « joueuse de tam-tam« .
« joueuse de tam-tam » Aquarelle 20×30 cm Pascale Coutoux
La musique n’est pas que lumière, elle a aussi un côté sombre que j’ai voulu faire partager avec ce tableau à l’aquarelle: »club dejazz« :
Tableau de musique: »club de jazz » aquarelle 20×30 cm Pascale Coutoux
Ici une couleur: le noir et tous ses dégradés de gris, le blanc pour la lumière. Ce tableau, proche de l’abstraction représente l’atmosphère enfumée d’un club de jazz et le blues qui s’échappe du saxophone, noyé dans des volutes de fumée.
Et la danse?
J’ai voulu représenter le sentiment particulier qui se dégage de chaque danseuse:
Le découragement lors d’une répétition pour cette « danseuse fatiguée » baissant la tête et laissant ses cheveux pendre en avant en mèches rebelles.
« danseuse fatiguée » Aquarelle 20×30 cm Pascale Coutoux
La légèreté de cette « danseuse relaçant son chausson », malgré son âge certain.Elle garde sa posture et son maintien de jeune danseuse, tirée vers le haut par son tutu léger.
« danseuse » Aquarelle 20×30 cm Pascale Coutoux
Le pathétique et la fragilité de cette danseuse nue qui m’a fait intituler cette aquarelle « la mort du cygne« . L’ombre envahit déjà la moitié du tableau.Sa main gauche, tendue désespérément vers le haut et la lumière, devenue palme noire.Seule sa chevelure flamboyante appelle encore à la vie.
« la mort du cygne » Aquarelle 20×30 cm Pascale Coutoux
La lumière de la scène qui irradie le regard et le visage de cette « danseuse de bollywood » .Elle regarde vers le haut les feux de la rampe.
Tableau de danse: « danseuse de bollywood » aquarelle20x30 cm Pascale Coutoux
La force et la dureté qui se dégage de cette petite « danseuse aux bijoux » en lévitation devant le rideau de la scène.
Tableau de danse: »danseuse aux bijoux » huile sur carton toilé 30×40 cm Pascale Coutoux
Enfin, comme il n’y aurait pas de danseurs ou musiciens sans artisan, je joins à cet article une de mes dernières aquarelle:
« Le luthier » Aquarelle 30×40 cm Pascale Coutoux
Si certains de ces tableaux vous intéressent, vous pouvez les retrouver dans ma boutique.
J’ai fait un séjour au bord du lac des Settons dans le Morvan, qui est un endroit magnifique et paisible. Les couleurs du printemps autour du lac et dans la région et les nombreuses fleurs des champs m’ont inspiré quelques aquarelles. Une seule contrainte: la couleur! (celle du printemps dans la région) Pour cela j’ai choisi des sujets simples n’impliquant pas trop de dessin et pas d’architecture compliquée et j’ai laissé libre cours à mon imagination.
village de Lavault de Frétoy proche du lac des Settons dans le Morvan
« Lavault de Frétoy » Aquarelle 30×40 cm Pascale Coutoux
souche au bord du lac des Settons
Aquarelle 30×40 cm « Souche au bord du lac des Settons » pascale coutoux
pissenlit
Aquarelle20x30 cm « pissenlit » pascale coutoux
arbres en fleurs dans un pré paysage du Morvan
Aquarelle 30×40 cm arbres en fleurs dans un pré. paysage du Morvan pascale coutoux
Le lac des Settons en hiver :
Je suis venue également à d’autres saisons dans cet endroit et à chaque fois la nature offre de nouvelles couleurs tout aussi magnifiques mais différentes. Voici quelques paysages photographiés en hiver et qui m’ont aussi inspiré des aquarelles.
Lac des Settons en hiver Aquarelle 20×30 cms pascale coutoux
Lac des settons en hiver
coucher de soleil sur le lac des settons en hiver
Aquarelle 30×40 cm « coucher de soleil sur le lac des Settons en hiver » pascale coutoux
« morvan » carte aquarelle pascale coutoux
« lac des settons enneigé » carte aquarelle pascale coutoux
« banc enneigé » carte aquarelle pascale coutoux
La difficulté pour ces deux paysages d’hiver a été de rendre l’aspect glacé du lac et du paysage et de faire sentir cette « lumière d’hiver » qui ne vient pas du soleil mais de la glace et de la neige. Pour cela j’ai bien sûr utilisé le blanc du papier mais aussi les couleurs extrêmement diluées de l’aquarelle, agrémentées d’un peu de vinaigre dans l’eau.
« pagode en hiver » aquarelle pascale coutoux
Ici il n’y avait pas de neige ni de glace. L’aspect hivernal réside dans les couleurs grises et leurs variations et dans les arbres décharnés.La lumière vient du lac et de la petite pagode qui est ainsi mise en valeur.
Lac des Settons en automne:
Voici une aquarelle réalisées au bord du lac en automne:
Lac des Settons en automne aquarelle 30×40 cms pascale coutoux
C’est un peu le même paysage que pour la pagode avec au premier plan des arbres sans feuille et le lac mais on aperçoit au fond les feuillages jaunes et roux de l’automne.La lumière vient de l’or de ces feuillages.
Autres aquarelles :
« L’automne au bord du lac des settons » Aquarelle pascale coutoux
Lac des settons en automne_la petite île_ Aquarelle pascale coutoux
et enfin l’été :
Aquarelle:
« Le barrage » lac des Settons aquarelle 30×40 cm pascale coutoux
huile:
« le barrage » lac des Settons huile sur toile pascale coutoux
et photo:
La maison du garde sur le barrage au lac des Settons photo Pascale Coutoux
Pour ce sujet j’ai réalisé deux tableaux à partir de la photo. D’abord l’aquarelle dans laquelle j’ai voulu rendre la réalité de la photo avec l’aspect immobile de l’eau et des feuillages exprimant la plénitude de l’été. J’ai réalisé le tableau à l’huile deux mois plus tard et là j’ai voulu mettre en valeur les couleurs quitte à m’éloigner de la réalité et le mouvement de l’eau et des feuilles qui traduit ici un état d’âme plus mouvementé. Les émotions se traduisent à travers la peinture qu’on le veuille ou non.
Si certaines de ces aquarelles ou huile vous intéressent vous pouvez les retrouver dans maboutique. Si vous ne les y trouvez pas contactez-moi avec le formulaire qui est dans ma boutique et j’y mettrai celles que vous me demanderez.
Je voudrais vous parler ici de différentes expériences que j’ai réalisées en atelier de peinture autour du portrait.
Atelier de peinture de portrait à Margency
La plus récente date du 28 Mars 2015 lors de la visited’une exposition de peinture à Margency. Cette exposition proposait un atelier de peinture sur le thème du portrait ouvert à tous, petits et grands.
Après avoir observé quelques portraits de peintres portraitistes abstraits, quelques portraits réalisés par Pablo Picasso ainsi que les masques qui l’ont inspiré, nous avons fait un dessin au fusain sur une grande feuille de papier kraft de notre propre portraitintérieur en fermant les yeux. Voici le résultat:
autoportrait intérieur au fusain les yeux fermés Pascale Coutoux
Ensuite nous avons repris une grande feuille de papier kraft et avons fait un dessin, toujours au fusain de notre portrait intérieur sans lever la main et yeux ouverts cette fois-ci. Voici le portrait obtenu:
autoportrait intérieur au fusain sans lever la main Pascale Coutoux
Enfin nous avons choisi un portrait en photo et l’avons reproduit sur une grande feuille de papier kraft avec les matériaux que nous voulions. J’ai choisi de la peinture acrylique avec principalement les couleurs rose, jaune, bleu, noir et blanc sur les conseils de l’animatrice.Elle m’a aussi proposé de travailler uniquement au couteau pour commencer puis à la brosse et à l’éponge pour le fond.Un gros pinceau pour les finitions et voilà:
portrait réalisé au couteau et à la brosse peinture acrylique sur papier kraft Pascale coutoux
Le plus difficile m’a semblé être la peinture de l’oeil et du nez.
Le résultat me semble saisissant.
Autre jour, autre expérience.
Il s’agit à présent d’un atelier de peinture effectué au musée du petit palais en 2011. Après avoir visité l’exposition Giuseppe De Nittis, peintre portraitiste de renom, nous avons tenté de faire notre auto-portrait très rapidement avec de la peinture à l’huile. Pour cela nous devions nous regarder en même temps que nous peignions dans un petit miroir. Voilà le résultat.
autoportrait devant un miroir réalisé à l’huile sur carton toilé Pascale Coutoux
J’y aperçois une ressemblance! Principalement due à la peinture de l’oeil qui donne le regard même si les traits sont caricaturés.
Ensuite nous avons choisi une photo d’un portrait de l’exposition Giuseppe De Nittis qui se tenait au petit palais et nous en sommes inspirés pour faire un grand portrait au pastel. Voici le mien:
jeune homme triste portrait réalisé au pastel Pascale Coutoux
La tristesse qui se dégage de ce jeune homme n’était pas dans le portrait qui m’a inspirée. Je venais d’apprendre une triste nouvelle juste avant de faire ce dessin et mon état d’âme s’est traduit à travers ce portrait.
Voici également quelques portraits personnels à l’aquarelle que vous pouvez voir dans mes galeries et que je trouve très expressifs.Ce sont principalement des portraits de femmes.
femme aux yeux baissés Tableau à l’aquarelle 20×30 cm Pascale Coutoux
« femme au foulard » Tableau à l’aquarelle 20×30 cm Pascale Coutoux
« une infinie tristesse » Tableau à l’aquarelle 20×30 cm représentant un visage de femme Pascale Coutoux
« Femme à l’enfant dans le désert » Tableau à l’aquarelle représentant une femme portant son enfant dans le désert 30×40 cm Pascale Coutoux
« Ode à Madeli » Tableau à l’aquarelle 20×30 cm En souvenir d’une amie d’enfance Pascale Coutoux réservé
Lors d’un séjour à Chamonix, j’ai été émerveillée par les paysages magnifiques qui m’entouraient. C’était au mois de juillet mais le printemps avait été froid et pluvieux et la neige descendait encore très bas sur les montagnes.
Tous les jours, j’allais me promener avec un guide qui accompagnait notre petit groupe de vacanciers. A la fin de la semaine, voyant que nous pouvions le faire, il nous proposa de nous emmener en randonnée au lac blanc encore couvert de glace et de neige. La ballade s’avérait assez dangereuse, vu la glace qui recouvrait encore certaines parties du chemin mais nous sommes partis confiants et enthousiastes avec nos appareils photos.
Départ de la randonnée au « lac blanc » à travers les sapins.
Suite de la randonnée: un torrent qui dévale!
Petite pause dans la randonnée: découverte des alpages et de quelques chalets
Apparition des premiers névés.
De la neige au bord du chemin!
Cette randonnée fut un régal.
notre groupe de randonneur sur le chemin vers les glaciers
Le lac blanc! Une des photos qui m’a inspirée!
Le lac blanc a moitié gelé
la neige qui descend des montagnes
Neige et glace sur le lac blanc (devenu bleu pour une peinture)
Au retour ,encore imprégnée de toute cette fraîcheur et cette beauté j’ai décidé de traduire mes émotions en peinture le plus vite possible pour ne pas les oublier, et voici le résultat:
Lac blanc (chamonix) huile sur toile 60×60 cm
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Dans la continuité de cet article je voudrais aussi vous parler d’un peintre de montagne qui m’a accompagnée au cours de ce séjour à Chamonix et qu’on ne peut pas oublier quand on parle de peindre la montagne. Il s’agit de Gabriel Loppé (1825-1913) dont j’ai eu la chance de voir la rétrospective au Musée Alpin de Chamonix. Je cite:
« Les monts enneigés par Gabriel Loppé
LeMusée alpin de Chamonixprésente actuellement, et jusqu’au mois de mai 2014, unerétrospective Gabriel Loppé, à l’occasion du centenaire de sa disparition.Une cinquantaine d’œuvres de l’artiste peintreetalpinistey sont présentées, toiles, dessins et gravures. Amateurs des sommets, amoureux de la montagne sous la neige, venez découvrir le massif du Mont-Blanc, les crevasses béantes des glaciers, les sommets au coucher de soleil, les lacs glaciaires, les vallées enneigées… tels que l’artiste les a découverts, peints et montrés à la fin du 19è siècle. La haute montagne vivait alors son âge d’or, les aventuriers se pressaient au pied du Mont Blanc pour sa conquête…Gabriel Loppé,alpiniste et peintre paysagisteconfirmé a su capter dans ses œuvres toute la puissance et la magie de la haute montagne. »