Je souhaite revenir sur ma dernière exposition personnelle qui a eu lieu à l’espace de la fontaine aux pèlerins à Saint prix dans le val d’Oise du 29 septembre au 14 octobre 2018 et a donc duré 16 jours.
J’étais présente tous les après-midi et j’ai pu ainsi rencontrer des gens et discuter avec eux ce qui dans l’ensemble a été très positif et m’a encouragé à continuer.
Pendant les heures creuses de la semaine j’ai pu peindre deux tableaux, profitant de la lumière, de l’espace et du calme de l’endroit.
Ces deux aquarelles sont peintes sur une toile texturée avec comme fond collé des extraits du journal de St prix, sur papier ocre jaune imitant les vieux journaux du 19ème siècle.Dans la 2ème j’ai conservé deux personnages que j’ai insérés dans le décor.
Autre moment fort de cette exposition,la rencontre avec une classe de CE2 qui m’a redonné l’envie de transmettre.
J’ai aussi vendu 4 tableaux qui semblent avoir fait des heureux.
Voici deux acheteuses qui m’ont envoyée leur tableau accroché chez elles, ce qui m’a beaucoup touché.
la cascade accrochée
« la cascade «
Enfin petit retour sur le vernissage et l’accrochage qui furent des moments riches en émotion:
vernissage:retour en images
accrochage:(une journée de travail: 51 tableaux à accorder ensemble)
quelques images de l’exposition terminée:
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C’est un événement, pour la première fois depuis 1946, une exposition organisée par le Quai Branly du 18 septembre au 1er janvier 2019 retrace la totalité de l’ArtMalgache dans son ensemble.
Intitulée Madagascar, l’art de la grande Ile, l’exposition nous emmène à la découverte de la culture, l’art et l’histoire Malgache qui est méconnue de beaucoup. Création contemporaine, peinture, sculpture funéraire… plus de 350 pièces réunies pour leur intérêt historique, esthétique et ethnologique épousent le parcours imaginé en trois grandes sections qui comprennent : l’histoire de l’ile, l’art du monde des vivants et l’art du sacré.
Ces métissages, indispensables à la compréhension de la culture malgache, l’exposition choisit de les révéler à travers les créations artistiques de l’île, chacune replacée dans son contexte et son époque. Un art méconnu, qui transparaît dans le quotidien de ses habitants, dans l’architecture, le mobilier ou les objets personnels (étuis, coiffes…
C’était ce matin le vernissage du 16ème salon des peintres et sculpteurs de Groslay.
Il y avait beaucoup de monde comme vous pouvez le voir sur la photo.
J’y ai présenté 7 de mes dernières aquarelles que vous pouvez encore venir voir dimanche et lundi (elles se trouvent en haut sur la mezzanine).
Il y a aussi Thérèse Doan Dinh à côté de moi qui expose 4 de ses dernières peintures à l’huile:
A ma droite j’ai découvert une peintre Elisabeth Son qui a peint merveilleusement le Vietnam et le travail dans les mines de sel:
Il y avait de nombreux autres peintres invités:Annie Guet qui présente deux de ses pastels:
Brigitte Davies et ses abstractions:
Yvette Deglianne qui a reçu le prix du public 2016 pour l’un de ses pastels:
Françoise Charreau Bougy qui est l’organisatrice de ce salon:
Pour la sculpture il y a bien sur l’invité d’honneur Dominique Emmanuelle et ses africaines de terre et de métal:
Jean françois Dejouannet et ses femmes nues modelées:
et encore d’autres…
Venez les découvrir si vous passez par là.C’est jusqu’au 28 mai 10h 19h (18h le lundi 28 mai.
Enfin j’allais oublier un magnifique tableau d’Elisabeth Hure:
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Je suis récemment passée dans le village de St léger Vauban pour visiter le muséeVauban et je suis arrivée au vernissage de l’exposition d’un grand maître de l’aquarelle , du carnet de voyage ,un peintre aux techniques novatrices doublé d’un écrivain voyageur: Arnaud d’Aunay.
Arnaud d’Aunay est un descendant direct de Vauban , ce qui explique ses attaches avec le morvan.Il a beaucoup parcouru le monde (vietnam, indes, cambodge, mali, Cap-nord, groenland, etc.) et en a ramené des carnets de voyages enchanteurs.
Il a peint beaucoup d‘aquarelles mais a aussi utilisé la technique « a tempéra« une peinture à l’oeuf qui existait bien avant la peinture à l’huile.
Voyager à travers le monde ne lui a pas suffi, il a aussi multiplié les techniques picturales et en a inventé une présente dans cette exposition: le CAN ART. Il s’agit en fait d’utiliser des canettes de soda ou de bière et d’harmoniser leurs couleurs et reflets pour créer des visages. Nous retrouvons ainsi les portraits de grands acteurs et actrices ou chanteuses au fil de l’expo: »Louane, Madonna,Paul Newman, James Dean,Claudia Schiffer etc. »
J’ai choisi de vous montrer quelques-unes de ses aquarelles du morvan ainsi qu’un portrait de femme indienne et aussi quelques visages en CAN’ ART.
Voici quelques aquarelles de paysages du morvan:
Voici une aquarelle de voyage:
Voici trois exemples de CAN’ ART:
A vous de deviner qui est représenté.
Voici également une aquarelle représentative de la campagne environnante:
Cette exposition sera visible jusqu’au 17 juin 2018 au musée Vauban 4 place Vauban 89630 Saint-Léger-Vauban.
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Récemment j’ai découvert une grande dame de l‘aquarelleBlanche Odin qui m’a émerveillée avec ses bouquets de fleurs variés et délicats.J’ai beaucoup observé des photos de ses bouquets puis j’ai décidé de me lancer .
Tout d’abord j’ai essayé de m’inspirer d’un de ses tableaux en appliquant la technique du mouillé sur mouillé pour le fond tout en conservant des parties sèches pour mettre en valeur quelques fleurs.
Je suis ensuite partie d’une photo personnelle: un bouquet de fleurs de mon jardin cueillies au printemps dernier et mises dans un vase.
Je me suis d’abord appliquée à bien dessiner les contours des feuilles et approximativement des fleurs.
J’ai peint d’abord les feuilles dans le sec ou le mouillé en jouant sur des camaïeus de vert.
Puis je me suis attachée à peindre les pétales des roses en alternant des mélanges de couleurs et en les dégradant.Principalement de l’alizarine cramoisi et du violet.Parfois un peu de rouge vermillon.
Ensuite j’ai peint la table avec un mélange de terre de sienne brûlée et de bleu outremer.
Puis j’ai peint le fond derrière les fleurs avec un dégradé de bleu de pérylène, bleu outremer et jaune citron.
Voilà l‘aquarelle presque terminée:
j’ai ensuite souhaité foncer encore plus la partie droite en bas afin d’accentuer les contrastes car en séchant la peinture avait pâli et repasser un glacis orange de chine sur la partie droite du fond afin de le réchauffer.
A chacun sa préférence!
et pour finir voici quelques tableaux de Blanche Odin qui m’ont inspiré:
Ce mardi je me suis rendue à une ballade conférence dessin organisée par le musée du grand palais pour voir l’exposition « Gauguin l’alchimiste ».
Alchimiste pourquoi?
Parce qu’il essayait de nombreux matériaux et transposant ses sujets de l’un à l’autre.
Oui, Gauguin ne fut pas que le peintre d’un Tahiti de rêve que nous connaissons.
Il a peint des natures mortes, des pots qui sont sa transposition de céramiques ou sculptures.Le passage de 3 à 2 dimensions l’intéressait.
Que ce soit dans ses sculptures, céramiques, gravures, dessins, peintures on retrouve des motifs récurrents, des symboles en quelques sorte: la tentatrice, la femme qui se refuse avec la main sur la poitrine qui repousse, comme dans les dessins bibliques de l’époque, la momie ou femme recroquevillée etc.
« la pauvresse ou femme recroquevillée , symbole de la misère du monde est ici représentée avec des matériaux différents: à gauche l’aquarelle , à droite l’huile.Il a d’abord représenté cette femme comme une momie sculptée.
Ici, l’animal orange ou noir peut-être un loup ou un renard, symbole du mal et de la tentation pour les jansénistes que Gauguin côtoyait.
Autre représentation de ces thèmes: le mal et la misère, en gravure:
Voici maintenant la femme offerte:
Et celle qui se refuse: »pour être heureuses soyez amoureuses »
Autre représentation de ces thèmes sur un bas relief en bois sculpté:
A gauche la femme qui se refuse, à droite la femme qui s’offre.
Enfin le thème de l’éden avec « jours délicieux » à gauche et « la cueillette des fruits » à droite:
Et celui des âges de la vie avec « le cheval blanc » que j’ai dessiné dans un croquis rapide de dix minutes devant le tableau :
Le cheval blanc symbolise l’enfance où l’on se laisse aller à ses pulsions, le cheval rouge, l’âge adulte où l’on part pour construire et le cheval marron la vieillesse où l’on se sent décrépi et l’on regrette son enfance.
Voilà pour Gauguin l’alchimiste! Gauguin était un alchimiste car il savait jongler avec les médiums, comme un artiste complet et qu’il transformait le plomb en or.
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Ce samedi 28 Octobre je me promenais dans le morvan quand je suis passée par la ville de Quarré les tombes où se tenait une exposition de peinture, le salon d’automne, dont l’invité d’honneur était Sergueï Toutounov.
J’avais déjà eu l’occasion de découvrir cet artiste en 2015 dans ce même lieu. Je l’ai suivi par la suite à Sannois, ma ville , où il fut invité lors des signatures contemporaines et où il peignit le moulin ce que j’ai immortalisé en vidéo.
Des arbres dans un coin de jardin ou se reflétant dans un étang.
Des villages du sud avec leurs cyprès et leur chapelle.
Tout ceci évoque un monde ancien , campagnard, en voie de disparition qu’il a immortalisé pour nous avant qu’il n’existe plus.
Un autre peintre était présent à cette exposition, portant le même regard sur la campagne et plus particulièrement le morvan: Pierre Labrousse, originaire et vivant dans cette région. Voici quelques-unes de ses aquarelles:
Dans le même esprit, une autre peintre m’a touchée. Il s’agit de Madeleine Mazo qui nous vient du val d’oise, de Bessancourt qu’elle a connu enfant et qu’elle veut aussi nous restituer comme dans ses souvenirs.(Heureusement, même dans le Val d’Oise certains paysages n’ont pas changé )
Dans le premier tableau elle a peint le village de Bessancourt autrefois avec ses vergers. Mis à part quelques lotissements le cœur de village n’a pas changé.
Enfin, un autre peintre du val d’Oise m’a plu : Georges Ennery. Voici quelques-uns de ses tableaux pas vraiment du val d’Oise mais plus de sa Bretagne d’origine.Il a cependant peint » le lac en automne » où il me semble reconnaître le lac des Settons si inspirant…
Pour en finir avec la nostalgie voici l’image de deux jeunes devant de jeunes tableaux, présents eux aussi dans cette expo:
J’y joins mes propres représentations du morvan ainsi qu’un tableau symbolisant l’alliance des deux mondes: l’ancien et le moderne, la campagne et la ville.
lac des settons en hiver aquarelle
chapelle à Anost carte aquarelle
village de Vézelay aquarelle
la maison du garde et le barrage au lac des settons huile sur toile
la maison du garde et le barrage au lac des settons aquarelle
bord de lac en automne aquarelle
bord de lac en hiver aquarelle
Ce sont mes aquarelles et peintures du morvan, plus particulièrement le lac des settons et Vézelay.
Voici ma peinture symbolisant l’alliance des deux mondes qui n’auraient pas dû se rencontrer:
Un jeune garçon de banlieue devant un ancien lavoir dans le village de Fourges en Haute Normandie .C’est un grand tableau d’un mètre carré peint à l’huile sur toile.
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Cette exposition permet de découvrir 130 pastels tous issus de la collection du PetitPalais.Ils ont été acquis depuis le début du 20ème siècle grâce aux dons des artistes et à quelques achats.
DANS LA 1ÈRE SALLE:
On trouve différents genres montrant la variété des pastels depuis le 17ème siècle: portraits, scènes religieuses, paysages. J’ai remarqué notamment des croquis et études faites au pastel et à la pierre noire par Jean Baptiste Carpeaux que je connaissais en tant que sculpteur mais pas comme pastelliste et dessinateur. On peut d’ailleurs admirer ses sculptures dans le petit palais.
La suite de l’exposition est divisée en 4 parties: le pastel naturaliste, impressionniste, leportrait mondain, le symbolisme.
Voici quelques pastels naturalistes du début du 19ème siècle:
Passons ensuite à l’impressionnisme avec une femme peintre : Berthe Morisot et ce magnifique tableau « dans le parc » où elle a dessiné au pastel sa sœur et ses filles dans un parc à Maurecourt.
Un autre portrait impressionniste typique fait au pastel: il s’agit de Berthe Morisotetsa mère dessinée au pastel par Renoir.
Le pastel servait d’esquisse pour les impressionnistes mais pas seulement. Ils ont compris tout le parti pris qu’ils pouvaient tirer de ce matériau pour capter l’instant présent et la douceur dans les portraits.
On trouve aussi dans cette salle un curieux tableau de Gauguin, représentant le portrait du sculpteur Audé et son fils.Ce portrait est divisé en deux par son cadre, division voulue par l’artiste et qui montre déjà sa tendance à s’éloigner de l‘impressionnisme pour le symbolisme.Ici c’est un au delà du portrait qui s’exprime: peut-être l’incommunicabilité entre le père et le fils.Seuls la table et le vase font liens entre les deux parties du tableau.Les deux personnages ne se regardent pas et semblent chacun plongés dans leurs occupations.
On en arrive au portrait mondain caractéristique de cette fin du 19ème siècle où les bourgeois enrichis veulent copier les nobles d’autrefois et se faire faire leur portrait. Ici le portrait va de la bourgeoise de bonne famille à la prostituée que l’on reconnaît à son chapeau à l’aigrette , on trouve aussi quelques portraits d’enfants de la bonne société:
De nombreux nus aussi, magnifiés par ce matériau dont la jeune fille au voile particulièrement émouvante ainsi que le nu sur le sable:
Parmi ces nus certains se rattachent plus au symbolisme , dans la dernière salle:
On remarque plus particulièrement qu’ici le corps de la femme apparaît irréel, comme rêvé. Dans le dernier tableau d’Odilon Redon elle semble flotter sur un nuage et sa tête n’apparaît pas.
Quelques tableauxsymboliques d’Odilon Redon dont deux magnifiques bouquets defleurs réelles et imaginaires qui se détachent sur des fonds symboliques aux couleurs chaudes: »anémones dans un vase bleu » et » anémones et lilas ». On remarque aussi ses deux tableaux christiques »sphynx ailé accoudé à un rocher » et » le christ du silence » où le peintre utilise le fusain rehaussé de pastel.
Et enfin un paysage hautement symbolique tout en camaïeu de gris colorés que j’ai apprécié:
Voici un petit aperçu de cette exposition, qui n’est pas exhaustif.
J’y joins un portrait au pastel que j’ai réalisé après la visite de cette exposition qui m’a inspirée et je vous invite à visiter les pages de mon site et ma boutique.
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Cet été j’ai participé à des rencontres aquarelles en Haute Savoie dans un petit village: Onnion.
Ces rencontres ont été organisées par l’aquarelliste valdoisien Marc Desreumaux qui anime depuis longtemps des ballades aquarelles l’été dans ce lieu.
Chaque jour pendant une semaine, nous sommes partis nous promener, sac au dos,dans de multiples secteurs et avons pu apprécier des paysages variés.Nous avons ramené de ces sorties quelques tableaux peints à l‘aquarelle sur le motif.
Retour en image:
Le village et son clocher un jour d’orage
Le voici par meilleur temps
Et voici une série d’aquarelles réalisées dans un endroit magique,une cascade sous un pont où l’on vient chercher la fraîcheur les jours de canicule: la Gouille.
Cette rivière un peu plus loin passe sous un vieux pont de pierre:le pont picaud.C’est là aussi que nous venions peindre les jours de forte chaleur.
Autre endroit magnifique, le lac Vallon,au pied du roc d’enfer,qui porte bien son nom.
Les reflets sur ce lac changent très rapidement d’où la difficulté de les reproduire.
Un morceau de bois flottait à la surface du lac et m’a inspiré cette aquarelle.
Autre jour, autre ballade au milieu des fleurs et des prairies!
Voici notre 1ère ballade au dessus du village, un jour de grand soleil. Nous avons pu admirer la vue sur toute la vallée et aussi le paysage au loin:la chaîne du Mont Blanc.
Autre lieu magique: la plaine de Joux.Là se trouve l’âme de la Haute Savoie avec ses cloches de vaches qui tintinnabulent, ses troupeaux abrités à l’ombre d’un bouquet d’arbres, de grands espaces qui se déroulent, et quelques vieux chalets rénovés ou pas.
petit clin d’oeil à un camarade en train de cadrer sa peinture!note humoristique dans ce tableau!
Tableau champêtre, le détail des vaches sous l’arbre:
et enfin une photo du coucher du soleil sur le massif du mont blanc vu de la plaine de joux!
Si certaines de ces aquarelles vous ont plu, vous pouvez les retrouver dans ma boutique:
Si un tableau qui vous intéresse ne s’y trouve pas, contactez-moi par email et je l’y ajouterai s’il est disponible.
email: pascale.coutoux@neuf .fr
ou avec ce formulaire de contact:
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l’art du portrait est vieux comme le monde et a été rendu désuet par l’avènement de la photographie. Pourtant de grands portraitistes subsistent. Ce sont ceux qui ont su s’éloigner de la copie conforme pour montrer autre chose, l’au-delà du portrait.
Le portrait à l’aquarelle
L‘aquarelle se prête bien à cet art car elle permet justement de s’éloigner de la réalité et de donner à voir autre chose de par sa partie aléatoire due aux caprices de l’eau. En aquarelle tout ne peut jamais être complètement maîtrisé et c’est ce qui est intéressant.
Quelques portraits à l’aquarelle
Voici quelques portraits que j’affectionne:
Ici le portrait est stylisé et se détache sur un fond de couleurs froides.
Ici, j’ai voulu opposer une certaine modernité du décor avec l’ancienneté du costume.Cette femme qui allaite est à la fois moderne et d’autrefois, comme une paysanne du siècle passé.
petite africaine en boubou bleu aquarelle pascale coutoux
Ici c’est une ébauche où je joue surtout sur la lumière et ses effets sur le visage et les tissus des costumes.
J’ai voulu fondre le personnage dans un décor de plantes qui lui ressemble et qui rappelle son costume fleuri.
J’ai voulu faire transparaître la grâce de l’amour chez ce couple de danseurs.
Rigidité et fierté de cette jeune japonaise en costume traditionnel.
Ici c’est la passion qui prédomine malgré une certaine rigidité dûe au costume chez cette japonaise.
Regard perçant d’intelligence de ce petit africain moderne.
haine ou envie chez ces deux garçonnets!
Opposition du froid et du chaud chez cette jeune japonaise d’aujourd’hui.
Tristesse et espoir chez cette femme à demi voilée.
gaieté chez cette japonaise d’autrefois
si ces portraits vous intéressent contactez-moi avec le formulaire ci dessous ou allez visiter ma boutique.S’ils n’y sont pas je peux les ajouter.
VOILÀ! MA 1ÈRE EXPOSITION PERSONNELLE VIENT DE S’ACHEVER À LA GALERIE Thy Than de St prix.
QUE DIRE!C’EST TOUT UN UNIVERS QUI DISPARAÎT, RANGÉ DANS DES CARTONS,À NOUVEAU CACHĖ DU MONDE.
Thy Than a su reconnaître mon art,choisir les aquarelles qui la touchaient et mettre en évidence les plus belles dans une unité fraîche et colorée.
CETTE EXPO FUT UN SUCCÈS !
Retour en images:
Ces aquarelles représentent principalement des paysages, quelques natures mortes et portraits. Si certaines vous intéressent vous pouvez aller visiter ma boutique. Si elles ne s’y trouvent pas je les y ajouterai.
Je participe en ce moment au salon de printemps de Maurecourt sur le thème des chemins de traverse.Voici les trois aquarelles que j’ai proposées sur ce thème:
Le salon de Maurecourt:
« rivière et forêt dans la brume » aquarelle
« rivière et bouleaux en hiver » aquarelle pascale coutoux
« chemin en sous-bois » aquarelle pascale coutoux
J’ajoute à ces photos une bonne nouvelle:L’aquarelle chemin en sous bois a été primée pour le prix de l’aquarelle dans le thème.
Et voici maintenant le poème proposé par le salon:
Sur les sentes du rêve
Je vais sur les sentes du rêve
Cherchant à bâtir le bonheur
tandis que jaillissant sans trêve
frémissent les élans du coeur.
Avant que la nuit ne s’achève
Guettant un signe avant-coureur
Je vais sur les sentes du rêve
Cherchant à bâtir le bonheur
Tel un nuage noir qui crève
Au ciel de plomb tout en fureur
Chassant tristesse, ennui, rancoeur,
En quête d’une idylle brève
Je vais sur les sentes du rêve…
André Pélisséro
Voici quelques autres aquarelles pouvant illustrer ce thème:
« le chemin de la plage » aquarelle Pascale Coutoux
petit chemin dans un sous-bois en automne aquarelle * pascale coutoux
chemin enneigé Aquarelle originale 20/30 cms
Si ces aquarelles vous intéressent vous pouvez me contacter ou aller voir dans ma boutique si elles s’y trouvent. Je pourrai les-y mettre si elles n’y sont pas.
Je voudrais vous parler ici d’un thème qui me tient à cœur: la musique et la danse.
J’ai commencé à peindre des danseuses et des musiciens car c’était le thème de l’année 2014 à l’association des artistes du moulin dont je fais partie. Suivre un thème imposé n’est pas toujours facile mais ce thème là me parlait particulièrement car avant de peindre j’ai été aussi musicienne .
Comment avons-nous procédé?
Nous sommes partis de photos de musiciens ou de danseurs en action, projetées ,ou de tableaux de danseuses d’Edgar Degas pour faire nos peintures à l’aquarelle ou à l’ huile.La photo n’est qu’un prétexte à l’imagination. Libre à nous d’en changer les couleurs, supprimer ou ajouter des éléments, changer le cadrage.
Les difficultés rencontrées
Ce n’était pas seulement un portrait de musicien ou de danseur mais un portrait en mouvement. Tout ici doit être rendu: l’attitude, le mouvement, l’expression du visage pour les gros plans, la légèreté ou la gravité, toute la gamme des sentiments pouvant s’exprimer à travers une attitude.Pour les portraits de musiciens ou chanteurs, la difficulté pour moi est de faire entendre leur musique à travers le tableau. Tous les arts se rejoignent et à chaque couleur correspond une vibration musicale. C’est cela que j’ai essayé de faire ressentir dans mes choix de couleur: unique et tout en dégradés pour le tableau » chanteuse de jazz« , en contraste pour le tableau « saxophoniste« .
L’important
Ce qui m’a importé , c’est de rendre avant tout la lumière, liée à l’art et à la scène, par la couleur jaune soleil du costume du saxophoniste ou la blancheur diaphane de la peau de la chanteuse.Voici un autre exemple de lumière et de chaleur exprimant la joie de faire de la musique à travers les couleurs chaudes et vibrantes de ce tableau à l’aquarelle représentant une petite « joueuse de tam-tam« .
La musique n’est pas que lumière, elle a aussi un côté sombre que j’ai voulu faire partager avec ce tableau à l’aquarelle: »club dejazz« :
Ici une couleur: le noir et tous ses dégradés de gris, le blanc pour la lumière. Ce tableau, proche de l’abstraction représente l’atmosphère enfumée d’un club de jazz et le blues qui s’échappe du saxophone, noyé dans des volutes de fumée.
Et la danse?
J’ai voulu représenter le sentiment particulier qui se dégage de chaque danseuse:
Le découragement lors d’une répétition pour cette « danseuse fatiguée » baissant la tête et laissant ses cheveux pendre en avant en mèches rebelles.
La légèreté de cette « danseuse relaçant son chausson », malgré son âge certain.Elle garde sa posture et son maintien de jeune danseuse, tirée vers le haut par son tutu léger.
Le pathétique et la fragilité de cette danseuse nue qui m’a fait intituler cette aquarelle « la mort du cygne« . L’ombre envahit déjà la moitié du tableau.Sa main gauche, tendue désespérément vers le haut et la lumière, devenue palme noire.Seule sa chevelure flamboyante appelle encore à la vie.
La lumière de la scène qui irradie le regard et le visage de cette « danseuse de bollywood » .Elle regarde vers le haut les feux de la rampe.
La force et la dureté qui se dégage de cette petite « danseuse aux bijoux » en lévitation devant le rideau de la scène.
Enfin, comme il n’y aurait pas de danseurs ou musiciens sans artisan, je joins à cet article une de mes dernières aquarelle:
Si certains de ces tableaux vous intéressent, vous pouvez les retrouver dans ma boutique.
De tout temps la peinture de paysages de bord de Seine a attiré des peintres.
La journée des Peintres à La Frette- sur- seine :
Ce dimanche 12 avril, j’ai participé à la journée des peintres à La Frette-sur -seine.
Arrivée de bon matin j’ai pu admirer le paysage avec la brume qui recouvre la seine et qui se lève peu à peu, découvrant un arbre, une péniche, un poteau ou un coin de végétation.
La promenade des peintres
Après m’être promenée un peu le long des berges de la seine et avoir admiré les panneaux représentant des tableaux des nombreux peintres étant venus peindre ici :
j’ai choisi mon endroit pour peindre sur le motif.
La brume s’étant totalement levée , le ciel s’est peu à peu dégagé aussi laissant apparaître de plus en plus de bleu, signe d’une belle journée de printemps.
Les peintres sont arrivés peu à peu en grand nombre et les promeneurs aussi.
Voici quelques photos des peintres rencontrés.
Puis vint la pause déjeuner:
L’exposition:
Et en fin de journée, la remise des prix:
Voici le tableau que j’ai réalisé ce jour là
Après avoir observé les diverses photos de l’exposition et de l’endroit, j’ai retravaillé les détails sur ce tableau le lendemain et voilà le résultat final:
Voilà aussi un autre tableau de bord de seine réalisé l’été dernier à Andrésy.(qui n’est pas très loin lors d’une sortie sur le motif avec les artistes du moulin.
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Lors d’un séjour à Chamonix, j’ai été émerveillée par les paysages magnifiques qui m’entouraient. C’était au mois de juillet mais le printemps avait été froid et pluvieux et la neige descendait encore très bas sur les montagnes.
Tous les jours, j’allais me promener avec un guide qui accompagnait notre petit groupe de vacanciers. A la fin de la semaine, voyant que nous pouvions le faire, il nous proposa de nous emmener en randonnée au lac blanc encore couvert de glace et de neige. La ballade s’avérait assez dangereuse, vu la glace qui recouvrait encore certaines parties du chemin mais nous sommes partis confiants et enthousiastes avec nos appareils photos.
Cette randonnée fut un régal.
Au retour ,encore imprégnée de toute cette fraîcheur et cette beauté j’ai décidé de traduire mes émotions en peinture le plus vite possible pour ne pas les oublier, et voici le résultat:
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Dans la continuité de cet article je voudrais aussi vous parler d’un peintre de montagne qui m’a accompagnée au cours de ce séjour à Chamonix et qu’on ne peut pas oublier quand on parle de peindre la montagne. Il s’agit de Gabriel Loppé (1825-1913) dont j’ai eu la chance de voir la rétrospective au Musée Alpin de Chamonix. Je cite:
« Les monts enneigés par Gabriel Loppé
LeMusée alpin de Chamonixprésente actuellement, et jusqu’au mois de mai 2014, unerétrospective Gabriel Loppé, à l’occasion du centenaire de sa disparition.Une cinquantaine d’œuvres de l’artiste peintreetalpinistey sont présentées, toiles, dessins et gravures. Amateurs des sommets, amoureux de la montagne sous la neige, venez découvrir le massif du Mont-Blanc, les crevasses béantes des glaciers, les sommets au coucher de soleil, les lacs glaciaires, les vallées enneigées… tels que l’artiste les a découverts, peints et montrés à la fin du 19è siècle. La haute montagne vivait alors son âge d’or, les aventuriers se pressaient au pied du Mont Blanc pour sa conquête…Gabriel Loppé,alpiniste et peintre paysagisteconfirmé a su capter dans ses œuvres toute la puissance et la magie de la haute montagne. »